Amadou Sow : « Abdoulaye Bah aurait dû respecter les conditions du régime de semi-liberté »

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C’est l’avis de Amadou Sow, président du Mouvement Nouvelle Synergie pour La République. Dans une interview qu’il a accordée à la rédaction Kalenews ce vendredi, cet activiste de la société civile sur des questions d’actualités.

Tout d’abord, Amadou Sow a salué le régime de semi-liberté accordé à certains cadre de l’UFDG, regretté l’acte d’Abdoulaye Bah dont la liberté conditionnelle a été révoquée, avant d’appeler les autres détenus au respect des mesures édictées par l’administration pénitentiaire.   

« Le régime de semi-liberté accorde à certains anciens détenus politiques est un acte salutaire et humain. Actuellement, ces derniers ont pu retrouver la chaleur familiale  et leur   Parti politique. Toutefois, il faut rappeler que ce régime est une libération conditionnelle pour des motifs précis notamment l’Etat de santé de certains parmi eux… Je pense qu’il faudrait diligenter la procédure judiciaire afin d’obtenir leur libération et les autres détenus politiques qui sont en prison », salue-t-il avant de déplorer :

« Abdoulaye Bah aurait dû respecter les conditions du ce régime de semi-liberté qui lui a été accordée. Donc c’est une situation déplorable », regrette Amadou Sow.

« Je profite d’ailleurs de l’occasion au nom de la Nouvelle Synergie pour la République, pour appeler les autres détenus notamment Chérif Bah et Ousmane Gaoual de respecter les conditions de leur liberté pour qu’ils puissent se faire soigner», interpelle-t-il.

Et d’ajouter : « Ainsi, je lance un appel au chef de l’Etat de contribuer à élargir ce régime aux autres prisonniers politiques ».

Le président de la NSR s’est aussi sur le cadre de dialogue permanent mis en place par le président Alpha Condé. Sur ce, il prône la position de son mouvement :

« En ce qui concerne la NSR le dialogue sincère est un instrument de paix et décrispation de la situation sociopolitique d’une nation .Pour les autres partis la décision de participer ou pas les revient. Chacun est libre de manifester son opinion sociopolitique dans un cadre légal ».

Face à au covid-19 et la fièvre Marburg en Guinée, Amadou Sow intime :   

« Tout d’abord, les mesures qui sont prises pour endiguer la propagation du virus également les variants de la  covid19 n’ont pas été suivies par les gestionnaires de la crise. Il y a eu un manque de rigueur sur le terrain notamment la communication.  

En ce qui concerne l’apparition de la fièvre Marburg il faudrait retrouver rapidement les contacts physiques de la personne testée positive et les isoles ».

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