C’est par un décret rendu public ce lundi, que le chef de l’Etat a nommé Dr Dansa Kourouma au sein du conseil d’administration de l’agence routière de Guinée. Une nomination que le président du CNOSCG estime normale contrairement à ceux qui pensent qu’il est récompensé par le pouvoir d’Alpha Condé.
Face à la polémique que suscite sa nomination, Dansa Kourouma indique que ce décret n’est pas tombé du ciel. Mais, souligne-t-il, c’est plutôt un décret de confirmation. « Il s’agit d’un poste de représentation de la société civile dans un organe d’intérêt public ».
Mais de l’avis de bon nombre d’observateurs, cette nomination du président du Conseil national des organisations de la société guinéenne est purement politique. Une affirmation que réfute en bloc Dansa Kourouma.
« Je ne suis pas quelqu’un qui est fébrile face aux critiques. Mais si on veut faire taire un acteur de la société civile, on le nomme dans le gouvernement. On ne peut pas nommer quelqu’un au sein d’un conseil d’administration et le faire taire. Au contraire vous lui avez donné un mandat de mieux exprimer ses vocations. Donc un poste d’un conseil d’administration n’est pas un poste politique », argue le président du CNOSCG.
En tout état de cause, l’agence nationale routière s’annonce à point nommé car à l’image de la capitale guinéenne plusieurs axes routiers du pays sont aujourd’hui dans un état de dégradation très critique, surtout pendant cette période hivernale.
Dansa Kourouma compte cependant apporter son grain de sel pour redorer cette image. «L’entretien routier, la sécurité routière, les investissements et comment contrôler ses investissements et rendre efficace ces investissements dans le secteur routier guinéen, mais aussi comment lutter contre les accidents de la circulation, les embouteillages et comment faire beaucoup plus d’investissements en termes de qualité et de durée dans la construction de nos routes. Ce sont entre autres missions que je compte apporter ma contribution pour changer l’image de nos routes » indique-t-il.