Suite à un débrayage ce mercredi pour dénoncer leur condition de travail, le personnel de la radio nationale a finalement décidé de déposer un mémorandum à la direction générale de la RTG.
Selon le secrétaire général adjoint du syndicat de la RTG, en plus que la radio nationale soit la composante de la RTG la plus négligée, les difficultés rencontrées par les travailleurs du médias d’Etat ne datent pas d’aujourd’hui.
« Ça fait plus de dix (10) ans que les travailleurs de la radio nationale souffrent. Il y a du mépris vis-à-vis de la radio nationale et de ses travailleurs. Nous avons été saisis en tant que syndicaliste par nos collègues et nous avons décidé de prendre nos responsabilités. De nos jours, la direction est informée des problèmes qui assaillent le fonctionnement de la radio nationale qui est victime d’un mépris tant au niveau des couvertures médiatiques des activités de l’Etat mais aussi dans les diffusions des actes officiels de l’Etat. Mais il s’agit des problèmes qui ne datent pas d’aujourd’hui. Nous allons porter le message des travailleurs de la radio nationale en transmettant dans le mémorandum qui sera transmis à la direction générale, tous les problèmes qui assaillent le fonctionnement de la radio nationale » explique Daouda Bah.
Cependant, le secrétaire général adjoint du syndicat de la RTG demande aux travailleurs d’avoir confiance au syndicat et d’attendre la suite.
« Nous demandons à tous les travailleurs de la radio nationale de renouveler leur confiance au syndicat comme il l’ont toujours fait car ce syndicat est là pour le monde. Dans les jours à venir nous procéderons à la publication d’autres informations sur l’évolution de la situation des travailleurs de la RTG. Parce que le syndicat prend son cheval de bataille pour redorer le blason de la radio nationale » a-t-il indiqué.
En outre, interrogés hors micro par notre rédaction, certains travailleurs de la radio nationale déplorent le fait qu’ils soient confrontés au quotidien à plusieurs difficultés dans leur travail. A savoir : Le manque de considération de la haute hiérarchie, le manque de connexion internet et d’ordinateurs dans la salle de rédaction et d’autres matériels de travail.