Face aux rumeurs faisant état de la mise en place d’un nouveau gouvernement, le risque d’implosion plane sur l’État, la majorité présidentielle et l’administration publique.
Entre combines malsaines et dénonciations calomnieuses, le partage risque d’être en défaveur des anciens du RPG, notamment, plusieurs Ministres du gouvernement actuel, sont menacés par des Directeurs et hauts cadres qui nourrissent de solides ambitions de devenir Ministre et qui ne cachent point ce sentiment.
La course au gouvernement ou la bataille pour se maintenir dévoile à la face de l’opinion, la difficile cohabitation qu’existe entre certains ministres pour ne pas dire tous avec d’autres subordonnés hiérarchiques au sein du gouvernement et de l’administration publique.
A l’aube d’un vaste remaniement gouvernemental annoncé par plusieurs observations avertis, les lobbyings se créent à la demande de certains responsables de régies financières auprès de leurs communautés respectives ou des chefs religieux ou tout influenceur ayant des attaches à Sékoutoureyah, non pas pour être maintenus mais, pour être Ministres.
La bataille de succession est la dure épreuve que traverse les membres du gouvernement dont le sort de chacun reste entre les mains du Chef de l’État, un homme, difficile à percer le mystère mais facile à influencer quand il s’agit de décider.
Comme une épidémie, le rêve d’être Ministre traverse tous les commis de l’État, assimilable à une folie malsaine de quelques cadres parachutés sans background qui pensent décrocher la gloire sans avoir l’étoffe d’un héros avec la complicité de certains hauts percés de la galaxie présidentielle.
L’argent coule à flot. Ceux qui caressent le poste de Ministre, passent tout le temps à chanter et à clamer leur proximité avec le Président de la République pour jouir de ce privilège.
Ils vilipendent des Ministres en les accusant de tous les noms d’oiseaux.
Alors qu’ils sont pires que la peste et ne représentent qu’un désastre intellectuel, sans la moindre capacité de même dresser un procès-verbal d’une réunion ou faire un compte-rendu sans se faire assister.
Ces militants de la 25ème heure, qui doivent leur promotion au sein de l’administration publique à la démagogie et au mensonge avec des mouvements politiques sans influence, risquent de prendre le Chef de l’État en otage au détriment du parti qui a souffert le martyre sous les autres régimes.
Les ministères les plus ciblés sont : Le Budget, l’Économie et finances, le plan et la Coopération Internationale, alors tous ou presque occupés par des caciques du RPG originel et dont les prouesses et exploits dans leur gestion sont reconnus par les partenaires financiers et techniques étrangers. D’ailleurs, un leader politique très acerbe a même félicité le pool économique du pays lors d’une session portant Loi des finances initiales sous la 8ème législature sortante.
Que veulent ces responsables de régies, Directeurs ou Secrétaires Généraux ?
Pourquoi toute cette insubordination vis-à-vis de leurs Chefs hiérarchiques ?
Au Chef de l’État et au parti RPG d’ouvrir grandement les yeux pour ne pas tomber dans la théorie du complot savamment monté contre les cadres du parti qui déploient toute l’énergie nécessaire pour le triomphe du Chef de l’État et du parti.
A bon entendeur, salut !
Karamo Madi Konaté, militant du RPG.