Le président du Bloc Libéral n’est pas passé du dos de la cuillère pour battre en brèche les arguments du Président de la république pour demander une trêve sociale. La rédaction de Kalenews a joint dans la matinée de ce mardi Dr Faya Lansana Millimono :
« J’ai écouté avec la plus grande attention cette adresse à la nation du président de la république. Je ne l’ai pas tellement reconnu mais le discours avait un caractère d’apaisement. Le ton, les mots choisis semblaient indiquer que le président de la république est préoccupé par les multiples problèmes sociopolitiques auxquels le pays est confronté aujourd’hui. Les constats qu’il a faits sont probablement justes mais il n’a indiqué aucune mesure pour changer cela.
Au niveau social, il est difficile que le Président nous convainc à l’idée qu’i n’ya pas d’argent dans les coffres pour payer pour payer les enseignants lorsque son gouvernement est devenu célèbre dans l’achat des consciences au cours des élections en cours.
Nous ne pouvons pas non plus comprendre l’appel du président lorsqu’en matière de corruption, de détournement des deniers publics qu’il ne s’est toujours limité qu’aux promesses que de prendre les mesures.
Lorsque les problèmes comme ceux auxquels on est confronté se donnent rendez-vous dans une république qui est dirigé par un gouvernement, la première mesure c’est de faire partir ce gouvernement. Nous n’avons pas entendu des mesures de ce genre.
Le chef de l’Etat a fait le constat de beaucoup de guinéens qui sont endeuillés. Il a exprimé une compassion mais il n’a pas pris de mesures pour que des enquêtes permettent de mettre la main sur les auteurs et les commanditaires de ces crimes.
Par rapport à la question politique, nous venons de vivre des élections qui ont été truquées, qui ont été fraudées à cause du fait des institutions que sont l’appareil judiciaire, la CENI, le gouvernement et toutes les structures déconcentrées de l’Etat. Il n’a annoncé aucune mesure pour corriger cela.
Nous avons attendu dire le Président dire des choses mais nous savons que le statut quo va rester et le discours n’aura pas atteint son objectif ».