Les membres de L’Ordre National de la Médecine Libérale (ONAMEL) et la Fédération des Associations des Cliniques, ONG Cliniques et Para cliniques de Guinée (F/ACPG) étaient face aux journalistes, ce jeudi à la maison de la presse. Ces hommes de médias exigent la réforme des cliniques privées en Guinée.
« C’est aussi une minorité de cliniques qui font peur à la population d’aller dans les autres cliniques. C’est pourquoi nous disons que notre première activité c’est de poursuivre la cartographie sanitaire privée. Cette cartographie sanitaire privée c’est quoi ? C’est d’aller recenser les cliniques par compétence, personnel par personnel, les prestations de services et les prix. Quand nous aurons tous ça sur la table, nous allons discuter. Et ça c’est dans la capitale Conakry et à l’intérieur. Et nous reviendrons pour livrer les tarifs réglementaires que les cliniques doivent infliger, octroyer sur les prestations sanitaires privées », a expliqué Dr Golé Beavogui
Au de-là de cette volonté, ces médecins rencontrent beaucoup de difficultés dans l’exercice de leur métier. Dr Golé revient sur quelques-unes. « Il y’a le blocus dans d’obtention des agréments, le sous équipement des cliniques privées, malgré que quelques-unes en sont bien équipées, par manque de subvention, l’exclusion des cliniques privées aux différentes activités sanitaires subventionnées par les organismes internationaux, le manque de formation continue des agents de santé privée ».
C’est pour relever ce défi que ces organisations de santé demandent la mise en place de l’Ordre National des Médecins privés de Guinée.