Désormais l’entourage direct du directeur général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ne compte plus laisser les détracteurs ternir l’image de marque de leur collaborateur, Malick Sankon. . Leur porte-parole, Sekhouna Sylla vient de réagir aux dernières attaques verbales et autres accusations qu’il qualifie d’infondées vis-à-vis du premier allié politique du Président Alpha Condé que le leader du Bloc Libéral qualifie du militant de la 25è heure au sein du RPG arc en ciel.
« Depuis 1992, le parti de Malick Sankon est là, LCC (La Cause Commune). Il est parmi les quatre premiers partis politiques reconnus après l’instauration de la démocratie multipartite en Guinée sous le régime Conté.
Les gens parlent de la 25è heure parce qu’ils ne sont pas informés et on n’a pas besoin de les informer. Ce sont eux qui sont plutôt de la 25è heure de la République de Guinée. Ce sont des gens qui sont sortis de nulle part. Ils lavaient des voitures aux Etats-Unis, au Canada et se sont retrouvés aujourd’hui en Guinée à travers certains qui les ont importés ici sans rien pour qu’ils viennent faire la politique à leurs façons. Ce sont des gens mal intentionnés, aigris qui parlent de Malick Sankhon de ce genre.
Depuis le 10 juin 2010, le RPG est allié à la LCC, le parti de Malick. Les conventions sont là. Tous ces gens qui viennent aujourd’hui du RPG, que ce soit allié ou fusion, ce sont ceux qu’on appellle peut être la 25è heure. Mais Malick est loin d’être de la 25è heure. D’abord, il y’a un contrat qui a été élaboré entre le RPG et la LCC qu’on a appelait à l’époque APC (Alliance Pour le Changement) et signé le 10 juin 2010. Après le Président Alpha Condé, la deuxième signature c’était Mr Malick Sankhon. Donc ce n’est pas en route qu’on nous a pris. Nous avons commencé avec le RPG, pas le RPG ARC-EN-CIEL, mais le RPG tout court », a laissé entendre Sekhouna Sylla.
Ces derniers temps, le directeur général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale est également accusé d’être l’ordonnateur de l’arrestation des jeunes en tête des mouvements contre la révision constitutionnelle. Une accusation que sekhouna Sylla balaie d’un revers de main : « Vous savez en Guinée chacun peut dormir, se réveiller et dire ce qu’il veut. Malick Sankhon n’est ni ministre de la sécurité ni premier ministre ni ministre de la défense ni directeur de la sureté ou de police ni procureur. Donc il ne peut ni arrêter ni libérer. Comment Malick peut arrêter quelqu’un ? Il n’en est pour rien de ce qu’on lui reproche. Les gens qui le cherchent ne l’auront jamais.
D’ailleurs, Malick est victime de sa bonté. C’est tout. Quand on est bon, tout le monde t’attaque et quand on est mauvais, tout le monde recule. Pire, quand Malick est attaqué même au niveau du RPG Arc en ciel, il se défend lui seul et quand quelqu’un d’autre est attaqué dans la mouvance, lui(Malick), il s’érige en défenseur ».