Dans la journée du jeudi 23 Septembre 2021, l’hôpital régional de Labé a enregistré deux cas de décès maternel. Mamadou Samba Diallo, le mari de l’une des femmes pointent du doigt les médecins au service de la maternité de l’hôpital régional de Labé.
Selon lui, c’est les injections non adéquates qui ont causé la mort de sa femme.
« Nous étions là ce Mercredi aux environs de 2 heures, ma femme se plaignait de douleurs cardiologiques. Selon les médecins, sa tension n’était pas normale. Je leur ai fait savoir que ma femme d’habitude a une baisse de tension. Ils m’ont demandé par après de chercher un produit aux urgences, mais en vain.
Ils( médecins) m’ont demandé une somme de 150 000 GNF pour ce produit. Ils lui ont injecté 4 piqures et depuis lors ils m’ont dit qu’elle dormait. Le jeudi quand je suis parti au marché, j’ai reçu un coup de fil. Ils (médecins) m’ont dit de venir histoire de décider entre ma femme et le bébé qui doit être sauvé. Je leur ai donné mon aval et ils ont procédé à l’intervention. Juste après ils (médecins) m’ont dit que le bébé est décédé. Après quelques temps j’ai contacté que ma femme ne faisait aucun mouvement. Donc à mon avis ce sont les injections », a fait savoir le mari de la victime.
Pointée du doigt, Docteur Fatim Barry médecin chef de la maternité de l’hôpital régional de Labé rejette « C’est par méconnaissance qu’il dit ça. une femme qui a eu une “près éclampsie sévère”. Elle a droit à prendre le “sulfate de magnésie”. C’est une dose d’attaque qu’on fait 14 grammes pour la dose d’attaque et 5 grammes en intra musculaire à chaque 4 heures. C’est ce qui fut fait. S’il accuse les gens d’avoir injecté à sa femme pour tuer, personne ne peut le faire. Aucun médecin qui a prêté serment ne peut faire cela », a précisé Docteur Fatim Barry médecin chef de la maternité de l’hôpital régional de Labé.
A noter que dans la semaine c’est-à-dire du Lundi au Jeudi, le service de la maternité de l’hôpital régional de Labé a enregistré 5 cas de décès maternel.