Dans un audio diffusé dans les Grandes Gueules, Sidy Souleymane, procureur près le Tribunal de Première instance de Dixinn, fait des aveux graves dans le dossier de l’activiste Oumar Sylla alias Fonikè Mènguè. Ce sont des confidences faites à un magistrat qui ont finalement fuité dans la presse.
Dans cet élément sonore ci-joint, le procureur le plus connu pour les traques des manifestants contre le 3ème mandat d’Alpha Condé explique comment le dossier du mobilisateur du FNDC a été monté en complicité avec la présidente du Tribunal de Première Instance de Mafanco et le parquet près de cette juridiction. Il en explique également les empêchements du juge Charles Writh dans les procédures viciées.
« Je vais vous parler franchement. On n’a jamais gérer un dossier. C’est dans mon habitude, quand je reçois des instructions je viens vers le juge. Je dis: Aidez-nous. C’est ce que j’ai dit à la présidente( du TPI de Mafanco ndlr). Ce dossier (de Fonikè Mènguè ndlr) pendant le référé, il n’y avait rien là dans, mais j’ai joué mon expérience. Quelque chose m’a dit qu’il y’a une infraction qu’on appelle divulgation des fausses informations. J’ai dit les propos qu’il (Fonikè Mènguè ndlr) a tenus à la radio, comme il (le parquet du TPI de Mafanco ndlr) ne peut pas rapporter la preuve, il faut le poursuivre sur… On appelle ça les infractions de replis, les infractions de replis c’est quand le parquet est embarrassé et qu’on a dit au parquet il faut poursuivre coûte que coûte », dit Sidy Souleymane N’Diaye dans ledit audio.
Plus loin, dans le même élément sonore, il confie au juge en face :
« J’ai appelé “Fabou ” (parquet du TPI de Mafanco ndlr), j’ai crié sur lui. J’ai dit n’eut été mon expérience vous devriez classer ce dossier (toujours de Fonikè Mènguè ndlr). Au moment où on instruisait ce dossier, on m’a envoyé des documents qu’on a tirés sur la page Facebook, j’ai bondit sur l’occasion. On l’a (Fonikè Mènguè) poursuivi pour menace. Donc ça m’a fait deux procédures. C’est ce qui s’est passé», avoue le magistrat avant de dire à son confident :
« Je vous( juge en face ndlr) ferai venir un jour dans mon parquet. Si je suis à la retraite, vous allez dire M.le procureur vous avez raison. Être du parquet c’est une autre vie de magistrat, une autre vie professionnelle», ce sont des propos du procureur du TPI de Dixinn.
« J’ai dit à la présidente ( du TPI de Mafanco) : aidez-nous, c’est le plus grand mobilisateur du FNDC.»