Suite aux violences enregistrées vendredi dernier entre les militaires du bataillon d’infanterie et les citoyens de la Commune Urbaine de Mali Yimbering, plusieurs partis politiques et Organisations de défense des droits de l’Homme se sont mobilisés pour interpeller la justice pour que plus jamais ça en Guinée.
Après le parti Nouvelles Forces Démocratiques (NFD), l’OGDH de la région de Labé et tant d’autres, c’est au tour de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), d’exprimer son désarroi.
Dans une déclaration rendue publique ce lundi, la Direction Nationale de cette formation politique a condamné avec force ces graves violations des droits de l’Homme et cette atteinte à l’intégrité physique, morale et matérielle des paisibles citoyens.
« Les agents du camp militaire, sous le commandement du Colonel ISSA Camara, se livrent à toutes sortes d’exactions sur la population civile de cette paisible localité. On fait état de dizaines blessés graves dont certains par balles et le pillage de plusieurs boutiques et magasins par les militaires. L’UFDG exprime son soutien et sa solidarité aux paisibles populations de Mali et interpelle les autorités administratives et militaires pour que tout soit mis en œuvre afin que les auteurs et commanditaires de cette barbarie soient traduits devant les tribunaux et que les innocentes victimes des actes de vandalisme bénéficient d’une juste et équitable réparation », peut-on lire dans la déclaration.
Plus loin, la deuxième formation politique guinéenne attire l’attention de la communauté nationale et internationale, ainsi que tous les partis politiques, sur la persistance de l’impunité et des violations des droits humains en Guinée.
« En cette circonstance douloureuse, l’Union des Forces Démocratiques de Guinée demande à toutes les organisations de défense des droits de l’homme, aux partis politiques, à la société civile, à tous les citoyens épris de liberté et de justice à se mobiliser pour que ces violences d’un autre âge perpétrées sur les paisibles citoyens de Mali ne restent pas impunies », conclu le parti.
Selon l’Organisation Guinéenne des Droits de l’Homme de Labé, 21 victimes sont déjà admises à l’hôpital préfectoral. parmi elles, un fonctionnaire de la Justice de Paix, un animateur de la Radio Rurale Locale et un blessé par balle évacué à l’hôpital régional de Labé.
Kadija Diallo.