Après plus de 5 ans au poste, la démission de Me Cheick Sacko à la tête du département de la justice suscite une vague de réactions surtout chez les politiques.
De son coté, honorable Ousmane Gaoual Diallo salue le courage de l’homme : «Il faut noter, peut-être, que Cheick Sacko a choisi le courage d’assumer ses propres convictions que de se soumettre à un gouvernement de plus en plus en dérive du point de vue des normes démocratiques dans notre pays. C’est quelque chose qu’il faut saluer et encourager. Ils sont très nombreux, des cadres, des ministres dans notre pays qui sont tiraillés entre leurs propres convictions et l’exigence matérielle et autres à se soumettre à un système décrié du point de vue démocratique….
C’est quelque chose que nous encourageons. Les cadres doivent assumer leurs convictions patriotiques, choisir la nation au détriment de leur intérêt personnel ».
Contrairement au président de l’UFR, le député de l’UFDG ‘’accable’’ le passage du Me Cheick Sacko au ministère de la justice.
« Du point de vue fonctionnement de notre Etat de droit, ce passé est négatif. Moi je ne vais pas par le dos de la cuillère. Parce que simplement nous avons de nombreux crimes qui ont été commis dans notre pays. Vous avez rappelez les 103 victimes qui n’ont pas été réglées, l’affaire du massacre du 28 septembre c’est encore en suspens, Dadis est encore en exil. Donc beaucoup de problèmes. L’institution judiciaire n’a pas su jouer à l’arbitre impartial dans le processus électoral de notre pays, aggravant ainsi les tensions politico-sociales en Guinée. Tout ça c’est des taches noires au ministère de la justice. Mais cela ne peut pas masquer ou nous faire ignorer cette grandeur qu’il eue aujourd’hui en démissionnant de cette responsabilité, disant à la face du monde que ceux qui veulent tripatouiller la constitution actuelle n’ont pas d’argument juridique dans la loi. Et c’est peut-être pour ça le garde des sceaux a été contourné dans l’élaboration de ce projet finesse», a laissé entendre honorable Diallo.