Les jeux olympiques de Tokyo 2020 ont contribué à faire démasquer le semblant d’amour que les autorités guinéennes affichaient pour le monde du sport.
Le communiqué de la honte brandi par le gouvernement, à 48h du lancement officiel des activités du JO, pour annoncer l’annulation de la participation du pays et ses athlètes à cette kermesse mondiale des sports pour cause de Covid-19, est la goutte d’eau qui a fait deborder le vase.
Une pilule difficile à avaler dans un pays où les autorités ont joué à la sourde oreille pour s’offrir aux forcepts deux élections majeures en pleine crise sanitaire liée à la Covid-19, et aux mépris du respect des mesures barrières.
Pire, l’organisation des JO de Tokyo a été dévoilée il ya plusieurs avant d’être repoussée d’une année de plus.
Mettre la santé publique en avant est bon mais où en sommes-nous dans le cadre du respect des mesures barrières dans le cadre de la lutte contre la Covid? La Guinée est-il le seul pays au monde qui connaît la maladie à coronavirus au point d’annuler sa participation à ces JO?
Que dire de la participation des États-Unis, le Brésil, l’Italie, la Tunisie ? Des pays dévastés en terme humain par la Covid-19.
A quoi sert d’aller aux JO si les athlètes arrivent après le lancement des épreuves, si les athlètes doivent quitter leur “vol” pour aller directement competir et parfois sans coaching ni équipements adéquats.
Pourquoi le pays “trop attaché” et “très jaloux” de sa souveraineté n’arrive à valider cet “instrument” que dans la répression et la violations des droits de l’homme et de la démocratie. Pourquoi la Guinée ne peut-elle pas faire bonne figure devant des pays du Pacifique, d’Asie voire d’Europe et d’Amérique à ce rendez-vous mondial de “savoir-faire sportif”?
Vivement le réveil.